Nord-Kivu : un nouveau carnage des ADF endeuille la RDC

Une nouvelle tragédie vient de frapper la République Démocratique du Congo. Dans la nuit du 8 septembre 2025, les rebelles ADF, affiliés à l’État Islamique, ont semé la mort dans les territoires de Lubero et de Beni, au Nord-Kivu.

Le bilan est effroyable : au moins 89 morts, dont 71 personnes massacrées à Ntoyo, à quelques kilomètres seulement de Mangurujipa. À ces vies arrachées s’ajoutent 6 blessés, des disparitions inquiétantes et l’incendie de dizaines d’habitations et de véhicules. Dans les villages de Fotodu et d’Avey, 18 autres civils ont été exécutés froidement.

Ces chiffres, derrière lesquels se cachent des familles détruites et des communautés traumatisées, rappellent l’ampleur de la terreur que continuent d’imposer les ADF à l’est du pays. Les habitants, déjà épuisés par des années de violences, paient une fois de plus le prix fort de l’indifférence et de l’incapacité à éradiquer ce groupe sanguinaire.

Le gouvernement congolais, dans un communiqué dont copie est parvenue à la rédaction de MINGA MEDIA, a condamné ces attaques et réaffirmé sa détermination à poursuivre les opérations militaires contre les assaillants. Mais au-delà des mots, c’est une action ferme et durable qu’attendent les populations martyrisées du Nord-Kivu, avec le soutien réel de la communauté internationale.

Chaque nouvelle attaque rappelle l’urgence absolue : il ne s’agit plus seulement de sécuriser un territoire, mais de sauver des vies humaines qui se comptent désormais par dizaines à chaque offensive.

✍️MINGAMEDIA.NET

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