‎‎Est de la RDC : Tshisekedi refuse le brassage et le mixage, le M23 réagit‎‎

La position du président Félix Tshisekedi sur le processus d’intégration des combattants dans les forces armées congolaises a provoqué une réaction immédiate du M23.

En visite en Serbie, le chef de l’État a déclaré qu’il n’y aurait ni brassage ni mixage, indiquant qu’il se rendrait à Washington pour entériner l’accord conclu avec le Rwanda sous la médiation des États-Unis, un accord qui, selon lui, a  été rendu public en toute transparence.

Pour Tshisekedi, la réforme de l’armée ne passera donc pas par l’intégration des groupes rebelles, une pratique longtemps utilisée dans l’Est de la RDC.‎

Ces propos ont entraîné une réponse de Bertrand Bisimwa, président du M23. Il a réaffirmé que l’intégration, que ce soit par brassage ou mixage, au sein d’une armée qu’il qualifie de défaite, n’a jamais été une option pour son mouvement. Selon lui, le M23 veut construire et conduire de nouvelles Forces de Défense et de Sécurité pour une éventuelle République fédérale du Congo, faisant écho aux aspirations politico-militaires que le groupe exprime depuis plusieurs mois.‎

Selon les informations de Minga Média La fermeté affichée par Tshisekedi se base sur la volonté de ne pas reproduire les erreurs du régime qui l’a précédé,  et qui en son temps, avait  intégré quelques  rebelles au sein des Forces armées de la République démocratique du Congo dans le cadre des accords de paix.

‎Rappelons que Kinshasa et le M23 sont depuis plusieurs mois en discussion sous l’égide du Qatar à Doha.‎‎‎ Le M23, membre de l’AFC que dirige Corneille Nangaa contrôle les villes de Goma et Bukavu, les deux plus grandes agglomérations de l’Est de la RDC.

✍️MINGAMEDIA.NET

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