Affaire Matata Ponyo : les juristes congolais partagés

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Au terme d’un procès auquel, l’opposant Matata Ponyo n’a plus voulu participer pour présenter ses moyens de défense fustigeant  »la partialité » de la cour Constitutionnelle, cette dernière a rendu mardi un verdict plus ou moins sévère à l’encontre de l’ancien premier ministre congolais, Augustin Matata Ponyo.

Actuellement député national, l’honorable Matata est reconnu coupable de détournement de plus de 245 millions de dollars destinés au projet agro-industriel de Bukanga-Lonzo. Il lui est reproché d’avoir validé des paiements surfacturés et des travaux non exécutés.

‎‎L’homme à la cravate rouge a en outre écopé de 5 ans de privation du droit de vote et d’inéligibilité. Mais pas seulement, Augustin Matata Ponyo fait également l’objet d’une interdiction d’accès aux fonctions publiques et paraétatiques. ‎La cour Constitutionnelle a par ailleurs ordonné la confiscation de tous les biens meubles et immeubles du condamné au prorata de la somme d’argent détournée.‎‎

Les juristes congolais partagés

‎‎Plusieurs aspects du procès dit  »Bukangalonzo » a divisé les juristes congolais.‎D’abord, la reprise du procès sous la présidence du juge Dieudonné Kamuleta alors que déjà en novembre 2021, la cour constitutionnelle présidée par le professeur Dieudonné Kaluba s’était déclarée incompétente pour juger cette affaire.

‎Ensuite, l’interminable débat sur les immunités parlementaires acquises par Matata Ponyo à l’issue des élections législatives de décembre 2023, alors que le procès était suspendu durant la période électorale.‎Signalons que Matata Ponyo était jugé avec deux co-accusés , Deogratias Mutombo (gouverneur de la Banque centrale du Congo au moment des faits) et Mr Christo Grobler (gérant de la société sud-africaine AFRICOM) ayant écopé chacun de 5 ans des travaux forcés.‎‎‎‎

✍️ EPHREM MINGA

⚠️NOTE IMPORTANTE DE LA REDACTION DE MINGAMEDIA.NET⚠️

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