Faire du shopping à l’excès peut être un grand signe de maladie. Voici les symptômes et le traitement
Avoir de l’agent est une source de joie pour bien des êtres humains mais seulement très peu de gens savent faire un usage utile de leur argent.
Selon les documents scientifiques consultés par la rédaction de Mingamedia.net, certaines personnes dépensent abusivement leur pognon ou celui des autres suite à des troubles psychologiques.
Le besoin récurrent de faire du shopping encore et encore ou celui de dépenser pour tout et rien peut avoir pour origine bien plus qu’un manque d’intelligence financière ou de culture d’épargne.
En effet, faire des dépenses compulsives ou déraisonnables peut s’avérer être un symptôme de la fièvre acheteuse, un trouble psychologique connu aussi sous le nom d’Oniomanie.
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Les symptômes
D’après Wikipédia, l’oniomanie ou trouble lié à l’achat compulsif, ou familièrement fièvre acheteuse, est la manie compulsive des achats, généralement peu ou pas nécessaires à l’individu. Cette manie a été découverte en Allemagne à la fin du XIXe siècle par Emil Kraepelin.
Elle se diagnostique moyennant trois critères constitutifs de ses symptômes :
une préoccupation excessive autour de l’achat ;
une détresse ou tristesse à la suite de l’achat ;
l’achat compulsif ne se limite pas à des épisodes hypomaniaques ou maniaques.
« Dans un premier temps, le comportement propre à l’oniomanie est sans doute provoqué par le besoin de se sentir un peu moins seul et se donner l’illusion d’être quelqu’un de particulier. Toutefois, les achats compulsifs ne parviennent pas à combler ce sentiment de manque, ce qui peut entraîner un cercle vicieux qui mène à toujours plus d’achats, les personnes atteintes connaissant alors les hauts et les bas communément associés à l’addiction. L’euphorie suivant immédiatement l’achat est aussitôt suivie de la déception et d’un sentiment de culpabilité, ce qui provoque un nouveau cycle d’achats impulsifs, dans une vaine recherche de reconnaissance sociale» indique l’article de Wikipédia.
« Je me sens troublée. J’ai l’impression que quelqu’un me chuchote à l’oreille et m’incite à acheter sans réfléchir. Pourquoi pas cette belle jupe, ce pantalon en vogue, cette paire de chaussures pour être à la pointe de la mode … ? Je ne regarde même pas les prix, c’est compulsif. Mais une fois sortie du centre commercial, quand je fais mes comptes et m’aperçois de l’ampleur des dépenses, je commence à me blâmer et à blâmer la personne qui m’accompagne de ne pas m’avoir freinée », témoigne Soha, 50 ans, directrice des ressources humaines et mère de famille.
« Acheter des produits dont je n’ai pas vraiment besoin me fait sentir que je suis le maître de céans. Le fait de voir le frigo rempli de fromages, de viande, de poulet, de fruits et de légumes me réconforte. Je me sens utile à ma petite famille composée de trois personnes », renchérit Samah, 42 ans.
« Les patients tentent, par le biais de l’achat, d’activer la dopamine, hormone de la joie secrétée par le système de récompense (reward system) à l’instar de ce qui se passe en buvant un verre de vin, en fumant une cigarette, en croquant dans une barre de chocolat ou en faisant l’amour. L’euphorie suit immédiatement l’achat puis dégénère en déception et en sentiment de culpabilité. Mais, dès que ces sentiments se volatilisent, la personne concernée apaise de nouveau son mal-être en se précipitant dans les magasins. Les articles achetés sont souvent entreposés dans les placards et peuvent rester des mois sans être utilisés. On se sent coincé dans un cercle vicieux : faire des achats irréfléchis, regretter, s’endetter et se sentir déprimé », explique la psychiatre Walaa Sabry, professeure de psychiatrie à la faculté de médecine à l’Université de Aïn-Chams(Egypte).
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En effet, il est prouvé que ce trouble trouve souvent ses origines dans la petite enfance, avec une relation parent-enfant dysfonctionnelle. La personne cherchera alors à combler une sensation de vide et d’absence d’identité à l’aide d’objets.
Thérapie de la fièvre acheteuse
Il est toutefois possible de sortir de l’oniomanie, tout est question de volonté et de détermination.
Pour cela, il existe deux thérapies :
Tout d’abord, il y a la thérapie interpersonnelle (TIP) ou traitement médicaux. Cette thérapie est centrée sur l’état personnel, elle cible très précisément les problèmes internes qui sont surtout psychologiques.
La seconde thérapie est cognitivo-comportementale(intrapsychique). Elle a été découverte dans la seconde moitié du XXe siècle et va en profondeur dans son analyse du patient. En effet, elle est considérée comme la plus appropriée dans le traitement des addictions, ayant montré de très bons taux de réussite.
La seconde thérapie est cognitivo-comportementale(intrapsychique). Elle a été découverte dans la seconde moitié du XXe siècle et va en profondeur dans son analyse du patient. En effet, elle est considérée comme la plus appropriée dans le traitement des addictions, ayant montré de très bons taux de réussite.
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