New York/ONU : Voici les raisons qui ont poussé Félix Tshisekedi à accepter la rencontre qu’Emmanuel Macron a organisée avec Paul Kagame
Au cours de son interview avec France 24 et RFI le vendredi 23 Septembre dernier, le président Félix-Antoine Tshisekedi est revenu sur la rencontre organisée autour du président français Emmanuel Macron avec son homologue rwandais, Paul Kagame au lendemain du discours mémorable à travers lequel il a accusé le Rwanda d’agression contre son pays la RDC devant la tribune des Nations-Unies.
La France, présidente du conseil de sécurité de l’ONU
Pour le cinquième président de la RDC, cette initiative du président Emmanuel Macron rentre dans le cadre de la présidence du conseil de sécurité des Nations-Unies, assumée actuellement par la France, son pays.
« D’abord, il faut que je précise par rapport à l’initiative française, c’est la France. Vous savez, c’est la France qui préside le conseil de sécurité en ce moment. Et le président MACRON avait pris contact avec les deux Chefs d’Etat avant l’assemblée générale pour qu’on prenne rendez-vous ici à New York et qu’on parle de ce sujet. ». explique-t-il.
Aucune objection
Pour le président Félix-Antoine Tshisekedi, cette réunion était une opportunité de réitérer la « vérité » qu’il était allé présenter au monde entier, durant la 77ème session de l’Assemblée générale des Nations-Unies.
« Donc de ce côté, il n’y avait aucune objection de ma part, et puisque je vous ai dit que mon but était de venir ici lancer un cri de vérité, j’ai continué sur cette même lancée dans cette réunion que nous avons eue autour du président Macron. » a-t-il dit.
Les conclusions plus que satisfaisantes pour Tshisekedi
Au cours de cette tripartite, le Chef de l’Etat congolais avait ses exigences, notamment, voir s’accélérer le processus de pacification de la partie Est de son pays, notamment par le retrait des rebelles du M23 qui occupent depuis maintenant 100 jours, la cité frontalière de Bunagana grâce à l’appui dont ils sont bénéficiaires de la part de l’armée rwandaise.
« Le but étant d’obtenir dans un premier temps, le cessez-le-feu, le retrait inconditionnel de Bunagana de M23 mais ensuite de rentrer dans le processus de paix tel que nous l’avons décidé à Nairobi c’est-à-dire avec la fin, mais fin totale des violences à l’Est de mon pays » a-t-il conclu.
Rappelons qu’en vue de la pacification de l’Est de la RDC, les chefs d’Etat de la communauté de l’Afrique de l’Est ont convenu de la mise en place d’une force armée régionale qui va bientôt se déployer en RDC pour anéantir toutes les forces négatives qui sévissent dans cette partie du territoire congolais.
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