Histoire motivante : J’ai vécu dans une boutique avec ma femme, aujourd’hui nous sommes millionnaires !

Partager sur

Ricardo Kaniama est un self-made man millionnaire africain parti de rien. Coach, auteur et conférencier international, il est une référence unique en matière des finances personnelles en partant de rien. Voici un extrait de son histoire.

À vingt-huit ans, mon premier grand objectif était de me marier. Mais le manque d’argent était le vrai obstacle. Dieu merci! ma femme accepta ma proposition de commencer notre vie de couple sans patrimoine conséquent. Nous disposions de 3 500 $ et ne travaillions pas.

Notre consigne était de conserver au maximum ce pécule, à défaut de l’accroître. Nous décidâmes de ne pas louer un logement ni d’acheter de meubles. À la place, nous investîmes cette somme dans une petite boutique dans laquelle nous devions vivre. Ensuite, nous construisîmes une petite boîte en carton sous forme d’urne d’élection. Nous y glissions chaque soir nos économies du jour. Cela ne représentait pas grand-chose au début, mais la règle comptait beaucoup pour nous. Après chaque trois mois, nous détruisions l’urne pour compter les voix, entendez nos économies.

Nous fûmes merveilleusement surpris, car nous nous retrouvâmes avec une somme importante alors que l’on n’y plaçait pas grand-chose journalièrement. Je compris par là le principe biblique selon lequel « Celui qui est fidèle dans les petites choses, on lui confiera de plus grandes. » Nous étions de plus en plus motivés, car notre stratégie était payante. N’avions-nous pas des problèmes pour économiser? Loin de là. Notre entourage ne comprenait pas qu’un couple de jeunes universitaires puisse vivre dans une boutique. Il voyait cela d’un très mauvais œil. Cependant, cette stratégie nous permettait d’économiser sur les postes de dépense courante, comme le loyer, le transport de la maison à la boutique, l’équipement du logement, l’eau, le courant… Nous avions cessé toute sortie le week-end.

D’ailleurs, les fins des semaines étaient des moments où nous vendions le mieux, car nos clients aimaient dépenser pour se distraire. Regardez bien autour de vous, vous verrez comment les gens apprécient de faire des achats dans les boutiques durant leurs jours de repos. Notre consigne incluait l’interdiction entre autres de nous payer tout nouvel habit, carte téléphonique ou toute chose encombrante. Je me souviens que je n’avais que deux culottes. S’il m’arrivait de laver la première, je mettais la seconde et vice-versa.

Je n’avais pas besoin de beaux habits pour vendre dans une boutique. Ma femme, totalement investie dans notre projet, n’avait que faire d’un mari bling-bling. C’est aussi à ce moment que nous perdîmes une bonne partie de nos amitiés et de nos connaissances qui ne voulaient plus nous rendre visite. Je vécus ce que dit la Bible dans Proverbes 19,7 : « Tous les frères du pauvre le haïssent ; combien plus ses amis s’éloignent-ils de lui ! Il leur adresse des paroles suppliantes, mais ils disparaissent. » Par ailleurs, ne dit-on pas

« Tant que tu seras heureux, tu compteras nombre d’amis, mais lorsque le temps sera nuageux, tu resteras seul ? » Vous avez peut-être quelques défis financiers. Sachez que vous n’êtes pas obligé de commencer votre vie de couple dans une maison située dans le quartier le plus cher de la ville, ni d’impressionner les autres avec vos meubles et appareils ménagers hors de prix, ni d’acheter une voiture dont l’entretien nécessite de dépenser l’intégralité de vos revenus. La décision est vôtre.

En passant, voulez-vous savoir jusqu’où ce sacrifice d’économie nous a amenés ? Eh bien, sachez que j’écris cette section du livre dans une chambre d’hôtel cinq étoiles dans une ville des plus chères au monde. Nous passons le week-end dans ce lieu avec nos familles pour fêter les quatre ans de notre fils aîné. Oui, « Ceux qui sèment avec les larmes moissonnent avec chant d’allégresse » (Psaumes 126 : 5).

Source : Livre La chèvre de ma mère.


Partager sur

EPHREM MINGA

Motivateur et auteur sur le développement personnel. Rejoignez-moi en cliquant sur l'icone du réseau social de votre choix et discutons  cordialement !

Laisser un commentaire