RDC :  »Bureau climatique », quand le lapsus de Moïse Katumbi sur France 24 fait resurgir l’idée d’un débat présidentiel contradictoire en 2023

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Au cours de l’interview qu’il a accordée vendredi 16 décembre dernier à France 24 et RFI, le président de l’ensemble pour la République, Moïse Katumbi a critiqué farouchement l’état de siège instauré en Mai 2021, par le président Félix Tshisekedi.

Pour cet homme politique qui a par la même occasion, annoncé sa candidature à l’élection présidentielle prévue en décembre 2023, les gouverneurs militaires nommés dans les provinces sous état de siège(Nord-Kivu et Ituri) par le Président Félix Tshisekedi ne devraient pas être installés dans leurs bureaux  »climatiques » mais au front, afin de rester focus sur les actions miliaires visant à ramener rapidement la paix dans lesdites Provinces.

 »L’état de siège a créé plus de problèmes. Et je crois que si on avait été contacté, si tout était planifié, le gouverneur militaire ne pouvait pas rester à Goma, on allait le mettre dans le territoire où il y a la guerre, comme ça, il allait être au front au lieu de rester dans un bureau climatique. » a-t-il déclaré.

L’expression  »bureau climatique » employée par Moïse Katumbi chapwe qui voulait sans doute parler de  »Bureau climatisé » a fait réagir les internautes congolais.

 »MK parle du Gouverneur militaire qui est dans un « bureau climatique ».De telles fautes de français pour un francophone qui veut briguer la Présidence de la République ? C’est grave ! » écrit Pierrre Lohola sur Twitter.

Et au fondateur de Politico.cd, Litsani Choukran d’ajouter :

 »Le débat contradictoire sera OBLIGATOIRE durant la Présidentielle de 2023! Celui qui ne participera pas, sera disqualifié! »

Tweet de Litsani Choukran

Certains acteurs politiques, à l’instar de Mvula Honoré n’hésite d’en faire une plaisanterie.

 »Je dois vous laisser votre bureau climatique là ! » a-t-il écrit sur Twitter.

Rappelons que l’organisation d’un débat présidentiel public et contradictoire était très demandé lors des élections de 2018 mais elle n’avait pas eu lieu.

Certains observateurs estiment que pour la prochaine présidentielle, cet exercice risque de coûter cher à certains candidats.

D’une part, le président Félix Tshisekedi qui sera sans doute attaqué de toute part, par ses challengers qui chercheront à critiquer son action durant son premier quinquennat, et d’autre part, des candidats qui auront la tâche ardue de séduire un électorat qui se bonifie en exigence, après chaque scrutin.

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